Intervenant-e-s:
AREFEH MOAREFVAND, ALEXANDRE BARBONI / GÉOPHYSICIEN-NE-S, ENS-LABORATOIRE DE GÉOLOGIE, MANON DALAISON/ SISMOLOGUE, ENS-LABORATOIRE DE GÉOLOGIE, DAMASE MOURALIS/ GÉOGRAPHE
Chargé de projet:
mathieu marion
Objectifs :
Des catastrophes spécifiques, issues des recherches des intervenants ont été choisies en amont de l’atelier. À partir de ces exemples concrets, qui ont accompagné les classes tout au long de leur parcours, les élèves ont appris les usages en matière de modélisation, de simulation et de paramétrage, qui permettent à la science de comprendre les catastrophes et d’en atténuer les conséquences.
Les forces en jeu
Chaque intervenant a proposé une exploration de son domaine de recherche (selon les cas, éruptions volcaniques, inondations, séismes, tsunamis) et présenté les enjeux de ses études : pourquoi et comment prévenir une catastrophe ? Comment la mesurer, s’y préparer ? Ensuite, les élèves ont analysé avec leur intervenant un corpus de documents se rapportant à leur événement : vidéos, cartes, graphiques, analyses géologiques, satellitaires etc. Toutes les informations ont été consignées dans leur carnet de laboratoire.
Effets remarquables
Davantage familière des procédures que la recherche applique pour comprendre ces phénomènes et du sens que leur donne un physicien, chaque classe s’est engagée dans un travail d’expérimentation autour de “sa” catastrophe. Il s’est agi d'apprendre à en modéliser les principaux paramètres (temps, espace, forces), à en simuler les mêmes reliefs côtiers et sous-marins, les effets de pente, la hauteur de vague, les types de fissures, etc. Grâce à des maquettes et à des logiciels, les classes ont ensuite rejoué le déroulement de la catastrophe en prenant soin de faire jouer et varier les différentes configurations.
Principe de précaution
Durant cette dernière séquence, les élèves ont approché la notion de risque, qui prend tout son sens lorsque l'événement violent rencontre les populations humaines. La chronologie de la catastrophe a été reprise et analysée : quand et comment a-t-elle été détectée ? Pour quel bilan ? La classe a expérimenté différents moyens de protection des populations : résistance des bâtiments, utilisation des barrages ou des digues, procédures d’alerte et d’évacuation. Des tests ont été réalisés, avec et sans ces systèmes de protection ; les élèves ont formulé les différents constats obtenus.
Partager :
Chaque classe a animé un stand dans son collège avec plusieurs catastrophes que les élèves ont rejouées en direct, tout en expliquant à leurs camarades ce qu’il faut observer et comprendre. Des vidéos et des photos ont accompagné cette explication.
Sorties:
- PALAIS DE LA DÉCOUVERTE, PARIS
- LABORATOIRE DE GÉOLOGIE DE L’ENS, PARIS
- CITÉ DES SCIENCES, PARIS
Collèges:
- 4ème 2 du collège Françoise Héritier à Noisy-le-Sec
- 5ème S du collège Henri Barbusse à Saint-Denis
Graphisme: Biblis Duroux
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.