Intervenant-es:
BASTIEN LAMBERT/ DOCUMENRATISTE SONORE, ANNA LEJEMMETEL / ARTISTE-EDITRICE, SOPHIE HOUDART/ ANTHROPOLOGUE, STÉPHANE SAUTOUR/ ARTISTE
Chargé-e-s de projet:
MARIETTE GAILLARD, MATHIEU MARION, FLORISE PAGÈS
Établissement concerné:
CLASSE de 1ère année Métiers d'arts et du design du lycée Cotton, de Montreuil
Cartographie sonore et graphique de la Hague:
Électronique DIY / Géographie / Son / Traces graphiques
Partant du constat que rien ne laisse paraître le risque d’un accident nucléaire sur le site de La Hague, en dehors de la sirène d’alarme de la centrale qui retentit tous les 1ers mercredis du mois, comme pour ne pas oublier, le projet s’est construit autour de l’idée de recueillir l’identité sonore de la Hague, dans toute sa diversité. Cela peut inclure des sons propres au paysage, à l’eau, aux champs, aux bêtes, des paroles d’habitants, de militants ou au contraire le discours tenu par le service com des sites d’exploitation nucléaire, des bruits de machines, du quotidien, du silence aussi. Le paysage de La Hague sera livré comme il est vécu, à la fois très beau et défiguré, traversé par de nombreux acteurs aux points de vue diverses, qui doivent tous faire avec le nucléaire, dont le sonore révélera la présence.
Avec les étudiants, il sera ainsi question d’enregistrer, depuis une multitude de points d’écoute, un même évènement sonore (la sirène d’exercice de la centrale nucléaire) et de rassembler une multitude de paysages sonores différents qui composent La Hague, pour en restituer un portrait pluriel. Ces enregistrements seront reportés sur une cartographie sensible qui donnera à voir la présence diffuse du nucléaire sur le site. Ni le pour, ni le contre, mais le milieu dans lequel ils se comportent.
Cette page accueille des photographies d'anonymes achetées sur Internet pour alimenter le projet CAC "La vie de tous les jours".
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.