Aux risques de l'information

Depuis 2009, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis soutient « la Culture et l’Art au Collège (CAC) ». Cette démarche repose en grande partie sur la présence, en classe et pendant plusieurs semaines (40h), d’un artiste ou d’un scientifique ayant pour mission d’engager les élèves dans un processus de recherche et de création.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de la démarche AGORA.

 

Intervenant-e-s:
journalisteS

Chargées de projet:
Mariette Gaillard, FLORISE PAGÈS

 

Atelier
Objectif :
L’objectif de la démarche consiste à aborder en journaliste un problème de journalisme : jusqu’où peut-on aller pour informer et quels risques peut-on prendre pour le faire ? Accompagné tout au long du projet par un journaliste, le groupe se lancera dans une enquête sur la variété de ces situations « risquées », et parfois inattendues. Ensemble, il s’agira d’identifier et d’interviewer des témoins directs : journalistes d’investigation, reporters de guerre, organisations comme « Reporters sans frontières ». Riche de ces échanges, la classe aura ensuite à créer un podcast qui reprendra les grandes étapes de son enquête sur le devoir d’informer et ses éventuelles limites.

Profession journaliste
Dès le début du parcours, l’intervenant présente à la classe la commande qui lui est faite : réaliser une enquête traitant des risques inhérents au métier de journaliste et de la façon dont les premiers intéressés les gèrent, pour en faire un podcast. A partir d’enquêtes et de reportages au long cours qu’il a lui-même réalisés, l’intervenant fait ensuite découvrir à la classe quelques exemples de productions journalistiques en mettant en avant l’exigence déontologique qui guide son travail. Ce premier échange est également l’occasion de faire un point sur les situations que les élèves perçoivent d’office comme dangereuses pour des journalistes et celles qui sont moins évidentes à identifier.

Informer, jusqu’où ?
Passée cette étape de découverte du métier de journaliste, la classe entre dans le vif de son enquête journalistique. Avec l’intervenant, elle identifie des témoins clés pour la nourrir, découvre leur profil et les terrains sur lesquels ils ont travaillé, commence à lister une série de questions à leur poser et se prépare à les accueillir. Viennent ensuite les rencontres menées par les élèves : journalistes reporters de guerre, membres de « Reporters sans frontières », journalistes d’investigation livrent leurs expériences et leurs réflexions sur un métier dangereux, mais indispensable et vital pour la démocratie. Toutes ces interviews sont enregistrées pour servir de matière au documentaire sonore que la classe va réaliser.

Fabrique d’un documentaire sonore
L’ensemble des documents et des enregistrements collectés par la classe sont rassemblés. La classe se répartit en groupes qui travaillent chacun sur l’une des rencontres et sélectionnent les passages qu’ils souhaitent intégrer au montage final. Une fois ce choix effectué, il est expliqué et argumenté devant la classe. Ces échanges sont l’occasion pour les élèves de revenir sur les témoignages qu’ils ont entendus et de réfléchir à ce qu’ils souhaitent nous dire sur le devoir d’informer, ses obstacles et ses éventuelles limites. Ces réflexions sont également enregistrées et viennent ponctuer les extraits retenus pour former le documentaire sonore qui restitue le parcours mené par la classe.

 

 

Cette page accueille des photographies d'anonymes achetées sur Internet pour alimenter le projet CAC "La vie de tous les jours".

Aux risques de l'information
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LE COURS DES CHOSES

Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.