l'avenir du passé
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L'avenir du passé

Depuis 2009, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis soutient « la Culture et l’Art au Collège (CAC) ». Cette démarche repose en grande partie sur la présence, en classe et pendant plusieurs semaines (40h), d’un artiste ou d’un scientifique ayant pour mission d’engager les élèves dans un processus de recherche et de création.
 

 

Intervenant-e-s:
MAËL LE NOC, ZOé GRUMBERG, RAPHAËLLE BELlON / HISTORIEN.NE.S

Chargé de projet:
MATHIEU MARION

 

Objectifs :
Le projet avait pour objet de se pencher sur l’Histoire et les mémoires de la Résistance et Déportation en Seine-Saint-Denis durant la seconde guerre mondiale. Partant « d’en bas », en privilégiant une échelle micro-historique et une entrée spatiale (une adresse, une rue, un quartier...), les élèves ont travaillé sur des parcours individuels à partir d’archives de différentes natures (lettres, photos, registres, rapports...). En s’interrogeant sur ce que pourrait être une matérialisation de ces mémoires dans l’espace public, le groupe s’est ensuite intéressé aux politiques publiques de mémoire et à leur réception.

Atelier
Mémoires du territoire
Dans un premier temps du parcours, l’intervenant a présenté au groupe les lieux emblématiques des mémoires de la Résistance et de la Déportation du département (Mémorial de la Shoah à Drancy, fort de Romainville, gare de Bobigny…). En revenant sur les évènements historiques et leurs traces tangibles (inscriptions gravées par des résistantes dans le fort de Romainville, wagon de déportation placé à l’entrée de la cité de la Muette à Drancy…), l’intervenant a explicité les mémoires de la Résistance et de la Déportation en Seine-Saint-Denis, qui se sont incarnées presque entièrement dans ces lieux emblématiques du territoire.

Une mémoire singulière
Au-delà de ces lieux symboliques et essentiels, le chercheur a proposé à la classe de faire un pas de côté et de s’intéresser à un lieu moins identifié (une place, une rue, un immeuble). En effet, si une partie du territoire de la Seine-Saint-Denis n’a pas porté de traces « visibles » de la Résistance et de la Déportation, il a néanmoins été rempli de cette histoire. C’est le travail qu’a mené le groupe lors de cette deuxième phase : partir « d’en bas » en privilégiant une échelle micro-historique afin de mettre en lumière les histoires qui l’ont parcouru entre 1943 et 1945.
En se plongeant dans des sources de natures variées (témoignages écrits et oraux, documents officiels, débats entre chercheurs…), mais aussi en arpentant un terrain d’enquête identifié par l’intervenant, les élèves ont croisé les sources, ont remonté le fil des évènements afin de « travailler » la mémoire du lieu choisi, de reconstituer l’expérience vécue par des hommes, des femmes et des enfants lors de cette période.

Donner une mémoire à un lieu
Dans la dernière partie de l’atelier, le groupe s’est penché sur les politiques publiques de la mémoire : comment « raconter », comment matérialiser la mémoire dans un espace public ? Le chercheur a montré aux élèves quelques exemples de matérialisation mémorielle (plaques commémoratives, pavés du souvenir, statues…).
L’idée a été dès lors pour les élèves de travailler cet aspect proprement mémoriel en élaborant une proposition relative aux évènements historiques qu’ils ont étudiés. Il est revenu aux élèves, à partir du travail sur les sources récoltées et de la rédaction d’une proposition aux responsables du département ou des communes concernées, de proposer une forme particulière.

Partager:
À la fin du parcours les élèves ont écrit et enregistré des podcasts reconstituant le parcours des résistants et des déportés étudiés. D’autre part, ils ont réfléchi à ce que pourrait être une matérialisation de ces mémoires et en ont proposé une traduction cartographique numérique à l’échelle de la commune. Enfin, les classe se sont retrouve en présence des intervenants, d’autres élèves invités, des membres de la communauté éducative et des parents pour présenter le projet, écouter les podcasts et expliqué la démarche qu’ils ont suivie pour y arriver. 

 

Sorties:
- Archives départementales de Seine-Saint-Denis (Bobigny)
- FORT DE ROMAINVILLE (ROMAINVILLE)
- Mémorial de la Shoah (drancy)
- Musée de la résistance (Champigny sur Marne)
- MusÉE de DE L’ORDRE DE LA LIBÉRATION (PARIS)
- PARC DE LA POUDRIERE (SEVRAN)

Collèges:
- classe de 3ème2 du collège Aimé et Eugénie Cotton du Blanc- Mesnil
- CLASSE DE 3ème B du collège Paul Painlevé de Sevran
- classe de 3ème E du collège Gustave Courbet de Romainville

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LE COURS DES CHOSES

Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.