Intervenant-e-s:
VIDÉASTES
Chargé de projet:
MATHIEU MARION
Atelier
Objectif :
Avec la technique du mapping vidéo, les façades ou les bâtiments eux-mêmes deviennent des supports de création artistique. Mais que se passe-t-il quand cette technique est déployée à l’échelle d’un collège ? Quel regard novateur les élèves porteront-ils sur leur établissement ? Faire du collège le décor d’une production changera-t-il le rapport de la classe à ce lieu ? A la fois réalisateur, scénariste et « mappeur », le groupe choisira les emplacements, les cadrages et les formes. Le propos de la classe pourra être graphique, avec des effets sonores et d’immersion pour le spectateur, ou encore s’orienter vers des récits sensibles, prenant appui sur la réalité des lieux dans lesquels il y a projection.
Notre collège
Après avoir présenté le mapping et montré certaines réalisations remarquables, l’intervenant, pour lancer la démarche, propose à la classe de réfléchir à différents espaces du collège (une salle de classe pour apprendre, la cour de récréation pour partager…) mais également à leurs usages quotidiens (un muret où l’on peut s’asseoir, un escalier où l’on se retrouve en groupe…). En observant, en documentant ces lieux (images d’archives du collège, plan…), en créant des archives personnelles (photo, dessins croquis, textes), mais aussi en interviewant certains de leurs camarades, les élèves identifient des enjeux ou des opportunités au sein des espaces à partir desquels ils vont travailler : des aspects spécifiques du bâtiment, son passé, son présent et son futur, pour en présenter une interprétation, pour déployer un travail basé sur des usages et des souvenirs, pour les transposer dans un jeu de composition et d’effets visuels.
Ici et pas ailleurs
A partir de ce travail un lieu de projection est identifié par le groupe : un escalier aux proportions exiguës, un lieu de passage très fréquenté, un espace emblématique du collège … Libre aux adolescents de définir l’implantation de leur future installation pour rester au plus près de leur propos. Ce lieu est analysé ; ses défauts, ses courbes sont listés et modélisés à l’aide d’un logiciel 3D simple. Si besoin, des structures rudimentaires de projection (panneaux de bois, cartons,… ) sont ajoutées. En parallèle de ce travail, une phase d’essais et d’expérimentations s’amorce afin de travailler un langage graphique. Répartis en groupes, élèves et intervenant opèrent des choix : des éléments abstraits ou des projections brutes des images récoltées, des mises en sons des récits. Petit à petit, un scenario émerge, une grammaire visuelle et sonore se déploie. Ces tests se sont petit à petit transformés en contenus afin de proposer un récit cohérent.
In situ
La dernière phase de travail permettra au groupe, grâce à un logiciel de mapping, de caler, au pixel près, leurs créations sur la surface choisie. En modifiant les échelles des différentes vidéos, en les retournant et en les faisant interagir entre elles, il s’agira de finaliser le travail, d’ajuster le montage à l’ambiance musicale. L’intervenant oriente les élèves vers des améliorations possibles ; tout le processus est décortiqué, noté, afin de reprendre pas à pas tous ses conseils pour finaliser le projet et s‘acheminer vers la projection finale.
Cette page accueille des photographies d'anonymes achetées sur Internet pour alimenter le projet CAC "La vie de tous les jours".
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.